À quels joueurs de Chelsea Olivier Giroud pourra-t-il bien serrer la pince en arrivant au Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta ce lundi après-midi ? Peut-être Ben Chillwell et le capitaine Reece James, que l’ancien international français a brièvement croisés lors de ses trois saisons passées à Chelsea entre 2018 et 2021. Tout le reste de l’effectif actuel des Blues est en effet arrivé après le départ du Savoyard pour l’AC Milan, une preuve de plus que tout va très (trop) vite dans le football. En attendant, à 38 ans, Giroud a une dernière grosse occasion de montrer qu’il en a encore sous la semelle. Depuis son arrivée au Los Angeles FC à l’été 2024, son décollage en Californie se fait toujours attendre après un départ canon et la victoire en finale de Coupe face à Kansas City lors de laquelle il a inscrit un but.
Auteur, depuis, de trois petits pions seulement en dix apparitions en MLS, celui qui est désormais cantonné à un rôle de remplaçant peine à se faire remarquer. En guise de justification, on rappellera tout de même que sa maison a été cambriolée en février dernier, peu après les incendies qui ont ravagé la Cité des Anges et peu avant un tremblement de terre qu’il a ressenti jusqu’au terrain d’entraînement du LAFC. Pas de quoi remettre pour autant en question ce que Didier Deschamps appelait « un choix sportif et un choix de vie », dans un championnat « avec des exigences un peu moins élevées qu’en Europe ».
Une bonne pub pour la MLS ?
Faut-il comprendre à travers cette formule que la MLS est un championnat de seconde zone dont la Coupe du monde des clubs est venue révéler le véritable niveau ? Non, selon Giroud : « Les meilleures équipes européennes seront peut-être un peu fatiguées après leur longue saison. On doit rester positifs, penser au rythme que l’on peut imprimer, à l’intensité, affirme le Français en conférence de presse. C’est un bon test pour les équipes de MLS, une opportunité de montrer à l’Europe de quoi on est faits. » L’Europe attend encore de voir, l’Afrique et l’Amérique du Sud, elles, se sont déjà fait une opinion après les performances en demi-teinte de Miami (0-0 contre les Égyptiens d’Al-Ahly) et Seattle (battu 2-1 par Botafogo).
Néanmoins, force est de constater que l’Arabie saoudite n’est pas la seule destination séduisante pour les anciennes gloires en préretraite. Parfois, le cadre de vie semble encore valoir plus qu’un (très) gros chèque (quoiqu’on se doute bien que les joueurs de MLS ne sont pas payés en cheeseburgers et en milk-shakes), c’est en tout cas ce que l’on comprend en écoutant Hugo Lloris, 38 ans lui aussi et l’une des raisons qui ont poussé son copain Olive à le rejoindre en Californie. « En décidant de quitter l’Europe, j’avais accepté de changer de contexte, mais j’ai rejoint un club ambitieux à l’échelle de la CONCACAF, un club qui est respecté, ici. Même si on est loin des standards européens, on travaille bien et on progresse », explique à L’Équipe celui qui est quant à lui titulaire entre les perches de l’actuel 6e de la Conférence Ouest (25 buts encaissés en 21 matchs pour 8 clean sheets toutes compétitions confondues) et jure ne rien regretter de son choix : « Je ne voudrais plus revivre le football comme avant. Je fais tout pour rester compétitif, mais j’ai plus de temps pour moi, et l’expérience familiale est géniale. » Capitaine Lloris, 39 ans à la fin de l’année, a laissé entendre qu’il pourrait prochainement raccrocher les gants, mais il n’en prendra pas pour contrarier une dernière fois les Blues de Chelsea à l’occasion de son dernier « Mondial ».
En direct : Chelsea-Los Angeles FC (0-0)
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